🏭 « Je veux vendre mes parts, c’est plus intéressant fiscalement. »
C’est souvent comme ça que la discussion commence. Et c’est exactement ce que m’a dit un cédant récemment.Il détenait trois points de vente regroupés dans une EURL, elle-même possédée à 100 % par sa holding.
📊 Sur le papier, vendre les parts de l’EURL était le meilleur choix… pour lui. L’expert-comptable validait : avantage fiscal à la clé, sans aucun doute. ✅
Mais voilà, la réalité économique est tout autre
- 👉 L’entreprise générait une rentabilité moyenne ;
- 👉 Les résultats nets distribuables étaient hétérogènes d’un exercice à l’autre ;
- 👉 Et le prix de cession souhaité dépassait la capacité de distribution de l’EURL pour un financement via holding.
Résultat : pour des raisons purement fiscales, le cédant obligeait l’acheteur — en plus peu expérimenté — à créer une holding de reprise. Un montage plus complexe, plus coûteux pour le repreneur… et également moins séduisant pour la banque.
Pourquoi la banque préfère financer l’exploitation
Une banque préfèrera toujours, dans ce cas précis, financer la société d’exploitation plutôt que la holding :
- 💶 Des flux réguliers ;
- 📉 Un prêt qui s’amortit chaque mois, plutôt qu’une fois par an grâce à d’hypothétiques dividendes ;
- 📊 Une capacité d’autofinancement sur l’EURL supérieure au résultat net distribuable moyen ;
- 🔒 Des garanties réelles sur les fonds de commerce.
Moralité : la fiscalité ne fait pas tout
Réussir une cession, ce n’est pas seulement une question d’impôts. C’est avant tout une affaire de bon sens, d’équilibre et de vision à 360° : cédant, repreneur et banquier(s).
En tant que courtier en financement professionnel, mon rôle est justement de bâtir des montages qui satisfont tout le monde et qui permettent de faciliter et concrétiser les reprises.
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